Ce n’est plus vraiment un secret, l’alimentation du cheval sans céréales pose question depuis longtemps. De nombreux propriétaires de chevaux se demandent en effet si l’apport céréalier ne pourrait pas être réduit, voire carrément abandonné.
D’autres en revanche n’envisagent pas une seule seconde une alimentation du cheval sans céréales. Elytholab, laboratoire expert dans les produits de soins pour les chevaux, vous propose de faire le point sur ce mode d’alimentation.
Le cheval, cet herbivore qui s’ignore
C’est une chose qu’on a tendance à ignorer, tant l’apport céréalier est devenu systématique chez les chevaux. Et pourtant, il faut savoir qu’à l’origine, le cheval est bel et bien un herbivore pure souche. C’est-à-dire qu’il ne consomme dans la nature que des aliments végétaux, comme l’herbe, et les plantes fourragères ou légumineuses.
Stricto sensu, le cheval n’est donc pas fait pour consommer des céréales. C’est l’humain qui, en le domestiquant, a conduit à modifier son alimentation en introduisant un apport céréalier. Aujourd’hui, la plupart des chevaux consomment des céréales au quotidien, à raison d’une ou deux rations par jour.
Mais depuis quelques années, ce mode d’alimentation est remis en cause. De nombreux propriétaires ont en effet envie de revenir à la vraie nature des chevaux, prônant ainsi une alimentation du cheval sans céréales.
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Pourquoi passer à l’alimentation du cheval sans céréales ?
Comme expliqué précédemment, le cheval est un animal strictement herbivore. Les chevaux mustang ont toujours vécu seuls dans la nature, et avaient coutume de parcourir entre 40 et 60 kilomètres par jour pour trouver leur nourriture. Or, cette nourriture n’était composée que de végétaux. On ne trouvait aucune forme de céréales dans les plaines où vivaient les chevaux sauvages. L’introduction de céréales dans l’alimentation du cheval est donc considérée comme contre nature par certains propriétaires.
De plus, le cheval possède un système digestif délicat. Ce dernier est en effet conçu de telle façon que l’oesophage s’obstrue facilement si les aliments ne sont pas correctement mastiqués. Or, l’ingestion de céréales entraîne beaucoup moins de mastication que l’herbe ou le foin, ainsi qu’une production de salive moindre.
Il faut également savoir qu’en l’absence d’humidification, la nourriture sèche facilite l’obstruction de l’oesophage. En conséquence, le cheval n’est donc pas physiologiquement conçu pour ingérer, et surtout digérer les céréales. C’est pourquoi Elytholab a conçu ElythoDigest, un complément alimentaire vous permettant d’améliorer la digestion du cheval.
Il faut ajouter à cela le fait que le cheval ne digère naturellement pas le gluten, contenu dans la plupart des céréales. Ce qui explique pourquoi l’immense majorité des apports céréaliers doivent se composer d’orge, qui ne contient pas de gluten.
Une autre raison qui motive souvent les propriétaires à passer à l’alimentation du cheval sans céréales : le respect de son indépendance. Le fait est qu’aujourd’hui, le cheval dépend presque entièrement de l’homme, qui l’a domestiqué il y a bien longtemps. Dans la nature, l’espérance de vie d’un cheval est en effet considérablement raccourcie par rapport à celle d’un cheval de compagnie. Le problème étant qu’à force de nourrir le cheval en céréales, on le rend totalement dépendant de la main qui le nourrit. Un geste non naturel, dont beaucoup de propriétaires tendent à vouloir s’affranchir, afin de revenir aux fondamentaux du cheval.
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Alimentation cheval sans céréales : pas pour tous les chevaux
De par sa nature herbivore, on aurait tendance à penser que l’alimentation du cheval sans céréales est adaptée à tous les chevaux. Or, ce n’est pas tout à fait le cas. En réalité, de nombreux chevaux ne peuvent plus se passer de céréales dans leur alimentation quotidienne.
Cela s’explique en grande partie par la domestication, et la mise au travail de la plupart des chevaux. Les chevaux qui sont montés régulièrement, et qui sont donc considérés comme des chevaux de sport doivent en effet obligatoirement être complémentés en céréales. Dans ce cas, une ou deux rations journalières viendront compléter le foin et l’eau à volonté.
Un cheval convalescent, ou qui perd anormalement de l’état, devra également recevoir un apport céréalier, afin de reconstituer ses réserves. Car dans ce genre de cas, l’herbe et le foin à volonté ne suffisent pas à passer à une alimentation du cheval sans céréales.
En revanche, les chevaux âgés et/ou retraités pourront généralement se passer de céréales. Ceci, en raison de leur activité réduite, ou de leur transit ralenti. Dans le cas d’un cheval âgé, le système digestif ne travaille plus aussi bien qu’avant. L’apport en céréales risquerait alors de provoquer une obstruction oesophagienne, responsable de coliques notamment. Quant au cheval retraité, son activité ne justifie plus de le complémenter. Une alimentation du cheval sans céréales est alors tout à fait possible. Un complément alimentaire comme ElythoImmune peut vous aider à améliorer les défenses immunitaires de votre équidé et ainsi lui éviter tout risque de colique.
Il existe aussi des chevaux qui souffrent d’allergies à telle ou telle céréale. Même si cela reste rare, certains peuvent souffrir d’une allergie à l’orge, rendant l’alimentation du cheval sans céréales obligatoire. Dans ce cas, il conviendra de remplacer l’apport céréalier par un autre type d’aliment.
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Par quoi remplacer les céréales dans l’alimentation du cheval ?
Si l’alimentation du cheval sans céréales en fait rêver certains, elle n’est pas facile à mettre en oeuvre pour autant. Il faut en effet s’assurer régulièrement que le cheval ne perde pas d’état, ou ne souffre pas d’un éventuel déséquilibre alimentaire.
Pour les chevaux de sport, ou ceux qui seraient allergiques aux céréales, il existe de nombreux types de mash qui n’en contiennent pas. Ces aliments peuvent ainsi remplacer la ration journalière, s’intégrant parfaitement à une alimentation du cheval sans céréales.
La betterave fourragère peut également entrer dans le cadre de l’alimentation du cheval sans céréales. En hiver, elle évitera aux chevaux fragilisés de perdre de l’état. Attention toutefois à la betterave sucrière. Plus sucrée, mais aussi plus difficile à intégrer à l’alimentation, son utilisation est sujette à caution.
Bien évidemment, il est nécessaire de rappeler que tous les chevaux doivent être nourris au foin à volonté. Celui-ci doit même représenter au moins 50% de son apport journalier. Idéalement, un cheval doit également être laissé au pré, afin de profiter d’herbe fraîche en permanence.
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