L’alimentation du cheval est une question essentielle pour tous les cavaliers et propriétaires de chevaux sans exception. Si le cheval n’est pas d’une nature extrêmement compliquée, son alimentation nécessite pourtant quelques ajustements de base.
Car tous les chevaux ne peuvent pas s’alimenter de la même façon. Elytholab, laboratoire spécialisé dans les produits de soin du cheval, vous propose ce guide de l’alimentation du cheval, afin d’adapter le type d’aliment donné à chaque cheval.
Le cheval, un herbivore au système d’alimentation délicat
Avant de s’intéresser aux différents types d’aliments et critères de choix, il convient de faire un petit rappel du mode d’alimentation naturel du cheval. De base, ce dernier est herbivore, c’est-à-dire qu’il se nourrit uniquement d’herbe et de plantes en tout genre. Toutefois, sa domestication a conduit à compléter son alimentation par des céréales et du fourrage. L’alimentation d’un cheval est soumise à deux précautions élémentaires : la denture d’un côté, et le système digestif de l’autre.
La denture du cheval
Le cheval étant hypsodonte, ses dents poussent en permanence. Il doit donc impérativement avoir à disposition de l’herbe ou du fourrage à mastiquer. Ceci, afin d’éviter la formation de surdents douloureuses, qui sont des excroissances poussant dans le palais.
Un système digestif fragile
Le cheval possède un petit estomac, qui le contraint à manger par petites quantités à chaque fois. Son œsophage est long et légèrement recourbé, ce qui favorise les obstructions.
De plus, ce facteur de risque est aggravé par l’incapacité du cheval à vomir : à l’entrée de l’estomac se trouve le cardia, un muscle qui agit comme une valve s’ouvrant pour laisser passer les aliments. Or, le cardia ne s’ouvre que dans un sens. Le cheval est donc incapable d’éliminer un excès de nourriture, ou d’évacuer une éventuelle obstruction de l’oesophage.
Il faut donc prendre en compte cette fragilité digestive, intrinsèque à tous les équidés, afin de proposer la meilleure alimentation du cheval possible. L’objectif étant de veiller à une bonne digestion du cheval afin d’améliorer constamment son bien-être. Pour ce faire, notre produit ElythoDigest, complément alimentaire développé par notre laboratoire, peut justement vous aider à surveiller et faciliter la digestion de votre cheval.
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L’âge et la condition physique du cheval
L’âge du cheval est un critère déterminant dans le choix de son alimentation. Un poulain ne pourra pas être alimenté de la même façon qu’un vieux cheval de 30 ans, tout simplement parce qu’ils n’ont pas les mêmes besoins en termes de nutrition.
Un cheval adulte et en bonne santé doit absorber entre 2 et 3% de son poids en nourriture sèche par jour. Par nourriture sèche, on entend notamment les céréales, qui sont distribuées à presque tous les chevaux de nos jours.
La nourriture sèche comprend également le fourrage, qui doit constituer au moins 50% du total de la nourriture journalière. Le fourrage est constitué d’herbe et de plantes légumineuses, comme la luzerne. Un cheval en bonne santé doit toujours avoir du foin à volonté, afin d’éliminer les surdents dues à la pousse dentaire perpétuelle.
Il est à noter que les jeunes chevaux et les poulains présentent des besoins en alimentation plus importants. Les juments suitées auront également des besoins accrus jusqu’au sevrage du poulain, voire plus en cas de perte d’état importante. Il existe d’ailleurs des compléments alimentaires pour poulain, comme ElythoCalcium, qui peuvent être de précieux atouts pour l’élevage d’équidés.
En revanche, les chevaux plus âgés devront manger en quantités plus limitées, car leur système digestif n’est plus aussi performant que celui d’un cheval dans la fleur de l’âge.
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Le mode de vie et le travail du cheval
L’alimentation du cheval dépend en grande partie de son mode de vie, ainsi que du travail qui lui est demandé.
Il faut déjà distinguer un cheval qui vit au pré à l’année, d’un cheval qui vit en box. Certains chevaux ont aussi un mode de vie mixte : ils passent alors la plupart de l’année au pré, et sont généralement rentrés au box en hiver.
Un cheval qui vit au pré dispose normalement d’herbe fraîche et riche tout au long de l’année. Il suffira donc lui fournir de l’eau à volonté, et éventuellement une boule de foin si la pâture n’est pas suffisamment riche. De plus, un cheval au pré peut se déplacer. La complémentation céréalière devra donc être envisagée au cas par cas, en fonction de l’état du cheval.
Quant au cheval en box, il ne peut pas se déplacer, et n’a pas non plus d’herbe à mastiquer à longueur de journée. Il devra donc être nourri au foin à volonté, de jour comme de nuit. L’alimentation du cheval au box doit être complétée par une ou deux rations de céréales. Ne pouvant se déplacer, le cheval en box est plus exposé aux risques de colique. Il aura donc en permanence un abreuvoir d’eau fonctionnel à sa disposition.
Le travail demandé est également très important dans la gestion de l’alimentation du cheval. Un cheval de sport monté tous les jours devra être complémenté en céréales, dont la quantité sera ajustée à l’intensité de son activité.
En revanche, un cheval au repos ou retraité se contentera de foin et d’eau à volonté. En cas de perte d’état, il pourra éventuellement être complémenté avec une ration de céréales journalière.
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Les conséquences d’une mauvaise alimentation du cheval
Tout comme chez l’humain, une mauvaise alimentation du cheval peut avoir des conséquences plus ou moins dramatiques sur son état de santé.
La maladie la plus connue, mais aussi la plus redoutée des propriétaires de chevaux, est la fameuse colique. Elle se caractérise par de fortes douleurs d’ordre digestif. Les coliques peuvent être causées par de nombreux symptômes, dont une mauvaise alimentation. L’obstruction de l’œsophage, par un morceau d’aliment trop gros par exemple, peut aussi être désignée par ce terme. Ainsi, pour éviter ce genre de complication, notre laboratoire vous propose justement différents compléments alimentaires pour soigner la colique du cheval.
La fourbure est également très courante chez les chevaux dont l’alimentation est inadaptée. Cette maladie inflammatoire touchant le pied du cheval est le plus souvent causée par une alimentation trop riche. Les poneys étant plus sujets à la surcharge pondérale, ils sont naturellement plus exposés au risque de fourbure. Attention également aux chevaux laissés au repos en pâture. Sans activité physique, ils ne peuvent pas éliminer l’excès de nourriture, et risquent donc aussi la fourbure à terme.
L’alimentation du cheval dépend donc essentiellement de sa condition physique et de son activité. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux ont une alimentation mixte, qui semble convenir au plus grand nombre. Afin de vous accompagner au quotidien dans l’élevage et l’alimentation de votre cheval, Elytholab a conçu et développé une vaste gamme de compléments alimentaires pour chevaux.
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